La spiruline
Un superaliment écoresponsable
Une culture écologique par nature
Réduire notre production de CO2 est devenue un enjeu écologique majeur. La spiruline à travers le processus de photosynthèse consomme du CO2, (23 à 40 tonnes/an/hectare) et produit-rejette de l’oxygène (16 tonnes/an/hectare) soit plus qu’un hectare de forêt.
La culture de la spiruline produit peu de déchets et peu de méfaits.
Elle se cultive sans pesticide, sans fongicide, sans herbicide.
De plus elle est cultivée hors sol en circuit fermé. Ce qui évite la pollution des sols et/ou des nappes phréatiques et l’érosion des terres.
Les résidus de culture, sous forme de sels, suite à évaporation de l’eau des bassins, sont en quantité minime et facilement réutilisables.
La spiruline, aliment top qui peut être produit localement
La culture de la spiruline est facilement adaptable sous différents climats moyennant quelques installations judicieuses et le respect de la saisonnalité.
Dans ces conditions on peut reproduire le milieu nécessaire à son développement et ainsi la rendre disponible facilement au plus près des lieux où elle sera consommée.
Elle peut donc facilement devenir un aliment produit localement ce qui, dans ce cas, lui procure un bilan carbone très léger et permet aussi dans d’autres contextes de favoriser l’autonomie alimentaire de certaines populations.
Le saviez-vous ?
Les « superaliments » sont les aliments naturellement très riches en nutriments essentiels au fonctionnement de notre corps (vitamines, minéraux, antioxydants, fibres…)
Mais beaucoup de ces superaliments aux noms exotiques sont issus de cultures lointaines synonyme d’un impact environnemental non négligeable.
Ainsi, les baies de Goji viennent de Chine, les graines de chia et les avocats du Mexique, le quinoa de Bolivie ou encore les baies d’açai du Brésil.
Une culture frugale, économe en ressources
En effet, elle demande peu de surface pour être cultivée. Pour la même quantité de protéines produites, il lui faut 30 fois moins de surface que le soja, 40 fois moins que le maïs et 300 fois moins que le boeuf.
En outre son mode de culture hors sol n’exige pas de terres arables, elle ne vient donc pas en concurrence d’autres cultures et n’exige pas qu’on défriche des zones encore non cultivées pour l’installer.
Sa culture est également sobre en consommation énergétique. Les équipements nécessaires à sa culture et à sa récolte sont également simples et peu énergivores. Nous avons fait le choix d’un fournisseur d’énergie renouvellable pour notre abonnement, l’alimentation par panneaux solaires pour nos roues à aube et notre séchoir.
Bien qu’elle se cultive dans l’eau, sa culture est également peu consommatrice en ce précieux liquide. Effectivement, le milieu de culture fonctionne en circuit fermé. Les bassins, construits en planches, sont longs, étroits en peu profonds (10 à 20 cm).
Une fois la culture installée on ajoute de l’eau seulement pour compenser l’évaporation et pour le lavage du matériel après récolte. La récolte se fait par filtration du milieu de culture : la spiruline reste dans le filtre et l’eau du milieu de culture retourne directement dans le bassin.
Encore une fois au jeu des comparaisons la spiruline rafle la première place haut la main avec son besoin en eau par kilo de protéines produites 30 fois moins élevé que le soja ou le maïs et 50 fois moins que le boeuf.
Le saviez-vous ??
Déclarée en 1974 « le meilleur aliment pour l’humanité au 21e siècle » par l’OMS et « l’aliment idéal et le plus complet de demain » par l’Unesco,
Utilisée par les agences spatiales, soit dans l’alimentation des astronautes soit dans des programmes de culture dans l’espace en perspective des voyages sur Mars, (en savoir plus…)
Notre spiruline, malgré son grand âge, présente donc toutes les qualités d’un aliment d’avenir.
Bonne pour la santé, facile à cultiver partout ou presque, et respectueuse de la planète, la généralisation de sa culture et son intégration plus large à notre alimentation pourrait amorcer une réponse à des défis bien contemporains.